ÉNERGIES DÉSESPOIRS, un monde à réparer

C’était au Centquatre-Paris cet été… Parce qu’on a adoré, on voulait vous le partager, vous inspirer à notre tour !

ÉNERGIES DÉSESPOIRS, un monde à réparer

par Encore Heureux – Bonnefrite – École urbaine de Lyon

 

Énergies Désespoirs est une exposition qui présente des mondes qui s’effondrent et d’autres qui sont reconstruits et réparés collectivement.

L’exposition est composée d’une forêt de 120 affiches peintes.

Cette exposition explore deux versants de notre planète en mouvement : les données scientifiques de l’Anthropocène qui documentent la crise de l’habitabilité de la Terre, et les initiatives contemporaines à différentes échelles qui esquissent une réparation à l’œuvre.

Une forêt d’œuvres d’art multicolores. Aux 60 peintures de désespoirs en noir et blanc répondent 60 peintures d’énergies en couleur, disposées dos à dos. Ce travail graphique cherche à transmettre une émotion directe, mais aussi une pensée collective. Au sein de cette collection visuelle, sont disséminés des slogans issus des manifestations et des luttes pour le climat. Ils ont été choisis pour leur puissance rhétorique, mais aussi pour leur humour et leur décalage. Ensemble, images et mots se répondent.

En immersion totale dans ce que la vie a de meilleur comme du pire, vous serez amené à réfléchir au détour des textes qui habillent l’image, abordant les grands enjeux actuels de manière factuelle et rigoureuse, tout en sortant de la paralysie des faits grâce à l’énergie créative ambiante. Une expérience bilatérale qui nous renvoie à nos propres contradictions, et qui nous donne à faire un petit pas en dehors.

Chaque élément comporte deux faces, l’une “énergies”, l’autre “désespoir”, cette forêt peut être parcourue dans deux sens différents. Ce dispositif offre ainsi deux sens de lecture. Les peintures varient selon deux formats différents, allant d’1,5 m de hauteur, jusqu’à 2,5 m pour les plus grandes.

Selon le sens de visite, le visiteur peut avoir la seule vision d’un monde qui s’effondre (changement global, crise climatique, crise de la biodiversité, injustices environnementales, épuisement des ressources, pollutions généralisées) ou au contraire celle d’un monde qui se reconstruit (résistances, relocalisations, coopératives citoyennes, invention et stratégies de basse technologie,…). Ce parti-pris scénographique d’un parcours recto-verso propose d’assumer une ambivalence troublante autour de ce qui nous affecte.

A vous, spectateurs, de choisir le sens de votre traversée. Des œuvres graphiques à l’énergie créative frappante, aux palettes incandescentes lorsqu’elles ne sont pas menaçantes.

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